« et si l'eau n'était pas de l'eau... »

Et si l'eau n'était pas de l'eau ...
FREE

tu verras c'est magnifique, ça pullule de merveilles, c'est magique, plein de vie, avec des créatures multicolores en veux tu en voilà !

ouai ben mes fesses aussi elles sont multicolores ! Quel crétin ce rongeur.

ça pullule de merveilles.... ça pullule de décérébrés oui !

et si l'eau n'était pas de l'eau. Ça a l'aspect de l'eau, l'odeur de l'eau, et surement le gout... Mais vu les bizarreries du coin c'est peut être pas vraiment de l'eau... Poukram.

poukram, fallait que j'ai le hoquet...

c'est mignon Poukram. *o*

Mais c'est obligatoire pour un jeune tigre de faie des découvertes, aussi, il était obligatoire que Nymphéa parcours tous les alentours, sans exceptions. Aussi elle allait partout où elle pouvait & s'arrêtait lorsqu'elle semblait aux frontières pour faire demi tour et rester dans cet endroit plus agréable qu'autre part.
Son regard furetait les alentours & elle trottinait joyeusement. Sa vue se posait ensuite sur des papillons qu'elle commença aussitôt à vouloir chasser. Le voyant se poser entre les fleurs d'un petit arbre, vraiment minuscule comme arbre, celle-ci sauta tête première dans l'arbre en ne manquant pas d'avaler le papillon. Douée comme elle l'était, elle se retrouvait dans ces petits arbustes piquants qui lui chatouillaient & elle avait une texture étrange entre les lèvres. Recrachant cette chose bizarre, elle découvrit des ailes aux sol & un corps d'insecte écrabouillé. La tigronne sortit de l'arbuste, avec quelques petites feuilles piquantes accrochées à son pelage. Elle soufflait doucement sur le corps inerte. Au finale, Nymphéa avait un air sérieux une seconde sur son visage, le temps d'aller plus loin & de se réjouir à nouveau des beautés de cet endroit magique.
Sur son chemin elle découvrait d'autres choses incroyables, comme un drôle d'animal qui mangeait des forumilles avec une langue immensement longue & fine. Elle s'arrêtait près de lui & le contemplait comme une bête de cirque. Celui-ci agacé avait fini par lui dire de partir mais, idiote comme elle était elle s'est avancé et lui a donné un petit coup de patte comme pour dire qu'elle voulait jouer avec lui et sa langue. « Va-t-en !
- Ho monsieur sil-vous-plait... J'veux manger des fourmilles aussi !
- Dégage petite, j'ai pas le...
- Vous pensez que quand je serait grandes j'aurais aussi une langue langue comme vous ?
- J'ai pas le temps !
- Ha ha et est-ce que je pourrais manger des fourmilles & les embêter dans leurs terriers,
gratter le sol pour les déterrer ou alors les aider à bâtir leur chateaux de sables ?
- Je te dis que j'ai PAS le temps ! »
Sur ce temps là, l'animal s'enfuyait à toute vitesse alors que Nymphéa restait incrédule près du nid de fourmilles. Celles-ci venaient & s'entassaient près de la tigresse pour éssayer de la faire partir en la piquant, mais fallait-il encore qu'elles passent sous son pelage de tigron. Et avant qu'il ne lui arrive quoi que ce soit la petite partait vers de nouveaux environs. Elle arrivait alors près d'une sorte de petite cascade. Le bruit de l'eau l'attirait jusque là et, soudain, elle eut l'impression qu'il y avait quelque chose là-bas, tout près. La petite s'avançait le ventre au sol se cachant derrière un buisson puis voyant un tigre qui hoqueta, elle sortit de son buisson en courant vers lui comme une dératée, lui fonçant dessus avec son petit cri de guerre habituel.
« KYYAAAAAAAAAAAAA ! »
La tigronne s'emmêla les pattes en tombant sur l'inconnu qu'elle fit tomber par la même occasion. Ils roulèrent sur la berge & pour finir, Nymphéa tomba dedans en éssayant de s'accrocher à cet autre tigron qui lui, devait encore être accroché à la berge à moins qu'il ne tombe dans peu de temps...

(c'est un peu l'équivalent d'un "merde" ou "fais chier")

Un air renfrogné sur le visage le tigron prit une grande inspiration avant de bloquer sa respiration. Mentalement il se mit à entamer le décompte. 1... un bruit titilla ses oreilles. 2... Un autre bruit survint. 3... Derechef un hoquet le fit sursauter. Et grommelant encore un poukram mal avisé, le tigron ronchonna avant d'enfin daigner s'intéresser à ses arrière. Bien évidemment il n'y prit attention que bien trop tard.

qu'est ce que...

Avait-il eut à peine le temps de balbutier. Surgit de nul part, une tigron bondissait en avant en poussant un cri de guerre, plus semblable à un chaton que l'on était en train d'égorger. Morwen crispa les muscles en un rien de temps alors qu'elle tombait déjà sur lui l'entrainant dans sa chute. Il n'eut le temps de songer à ce qui se passait que lorsque la chute prit fin.

Les griffes plantées dans le sol de la berge, le poil hérissé de toute part et ses yeux véritablement exorbités, le tigron ne bougeait plus. Son cœur battait à tout rompre si bien qu'il le sentait jusqu'à ses tempes. Les muscles crispés et une grimace sur ses babines, il ne bougeait plus, reprenant peu à peu ses esprit. Ce n'est que lorsqu'il se rendit enfin compte que cette fameuse tigron était accrochée à lui, suspendue au dessus de l'eau, qu'elle lui avait flanquée une trouille bleue. Haletant comme s'il avait parcouru un cent mètres haie sans s'arrêter, son regard parut beaucoup moins surprit et il reprit peu à peu de sa fierté à lui. Son regard vaqua entre lui et l'inconnue qui s'agrippait toujours à lui, enfonçant ses petites griffes aiguisées dans la chaire de Morwen. Ce dernier grimaça encore et prenant le risque de lever l'une de ses pattes avant, son faciès prit un masque des plus sérieux.

De sa patte levée il poussa l'intruse comme il put pour qu'elle se détache de lui. Voyant qu'elle s'agrippait avec hargne à lui, il finit par tendre son corps vers l'arrière et d'une poussée ultime avec sa grosse paluche il poussa la tigron à l'eau. Bien évidemment éclaboussé, mais maintenant libéré, Morwen s'ébroua avant de s'éloigner de peu de la berge et de reprendre un air des plus sérieux.

ils sont vraiment tous tarés par ici ! La vallée paradisiaque, c'est la vallée des cinglés qu'ils auraient du l'appeler...

Marmonnait-il à lui même en ronchonnant de plus belle. Une manie qui lui revenait souvent, surement un gène du père. Tandis qu'il se reprenait peu à peu, il finit par -d'un air quelque peu surprit- se regarder sous toute les coutures. Il inspira fortement, et expira de même avant de guetter quelque chose. Comme aucun son ne survenait, un sourire trancha son visage songeur. Elle était peut être cinglée, lui avait flanquée une frousse pas croyable, mais elle lui avait retiré son hoquet. C'était déjà une bonne chose. Raclant de sa gorge, le tigron s'approcha de la berge, et posa son regard sur l'inconnue toujours dans l'eau.

je me demande qui t'as appris à accueillir les inconnus de cette façon... Quoiqu'il en soit tu as de la chance que je sois jeune et solide,

j'aurais été vieux et rabougris, j'aurais pu avoir une attaque, ça aurait pu m'être fatale et tu aurais alors eut ma mort sur la conscience... Enfin bref. Tu viens d'où comme ça ?

Lui avait-il innocemment demandé. Il aurait pu lui demander son nom, mais étrangement il préférait savoir si elle faisait partie de ces bizarreries de la vallée. Si c'était le cas il préférait vite partir, ou alors étudier son cas sérieusement mais ça risquerait fortement de prendre énormément de temps.